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Mon séjour à Bruges avec les 4es

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Je dois avouer qu’à la base, je n’étais pas forcément emballé par la destination de ce voyage de 4e année, comme beaucoup d’entre nous je crois. C’est sûr qu’entre un séjour à Broadstairs ou Paris, Bruges ne fait a priori pas vraiment rêver. Mais, comme dirait l’autre, l’habit ne fait pas le moine (non, non, je ne vais pas me lancer dans un cours de philo sur les dictons clichés, mais ça me donne l’air d’être un gars cultivé, alors je prends quand-même).

Même le programme et les menus pour le diner du jeudi soir, soit dit en passant distribués à peine une semaine avant le départ, ne m’ont pas réellement rendu enthousiaste. C’est alors le pas à la fois un peu traînant et impatient (oui, je sais c’est contradictoire mais l’adolescent est contradictoire par définition) que j’ai fait mon sac et me suis rendu à la Gare Centrale pour trois jours à la Venise du Nord (au cas où vous ne le sauriez pas, c’est le surnom donné à la ville de Bruges).

Et à partir de ce moment-là, tous mes pronostics ont été déjoués, et de manière positive (comme dit le dicton, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, ou un truc du style). Commençons par le train et soulignons que c’est un moyen de transport plutôt inhabituel pour un voyage scolaire. Une bonne ambiance, des rires et un paquet de Chokotoff’s (surtout) ont achevé de me mettre d’aplomb et de me réveiller car il était quand-même relativement tôt.

Arrivés en gare de Bruges environ une heure plus tard, une petite marche jusqu’à l’auberge de jeunesse nous a fait nous dégourdir les jambes. Ni une ni deux, nous voilà embarqués dans un car pour Zeebrugge pour un temps libre (et des photos, beaucoup de photos) et surtout une visite en bateau du port. Il y avait un grand soleil, ce qui a rendu cette dernière particulièrement agréable.

Une fois rentrés à l’auberge, l’attribution des chambres et l’installation se sont faites presque sans encombre (faisons abstraction des râleries et des « Et pourquoi on n’a pas cette chambre-là, nous ? »). Une fois l’apprivoisement des lieux et quelques parties de ping-pong endiablées (oui j’exagère, mais c’est pour la licence poétique), en route pour le Pizza Hut dans le centre de Bruges et la subsistance tant espérée (par moi, en tous cas).

Après le repas, nous voilà repartis cette fois-ci vers le cinéma pour une séance (privée s’il vous plait) du film Home, un long (très long) métrage en néerlandais qui, s’il n’est pas parfait et a suscité les indignations outrées d’une part et quelques réactions hilares de l’autre, a au moins eu le mérite de captiver toute l’assemblée (et ce n’était pas gagné) et de provoquer des débats enflammés. Dédicace aussi à Sebastian Van Dun, un ancien de Jean XXIII qui interprétait Kevin, un des personnages principaux. Après cette séance et le visionnage de ces images pour certaines sulfureuses, nous voilà rentrés pour passer une nuit (presque) paisible.

Le lendemain matin, réveil de bonne heure et petit déjeuner-buffet. Le premier groupe s’en va en car vers la réserve naturelle du Zwin pour une visite enrichissante ; le second, dont je faisais partie, s’y rendait en vélo et tandem (dédicace à mon partenaire de tandem, Mathieu, avec qui j’ai partagé ces 54 bornes dans la joie, la bonne humeur et les galères pour faire démarrer cet engin de la mort). En route donc pour 27 km (après une bonne heure de marche paumée dans les rues brugeoises) sous un ciel on ne peut plus bleu (qui a d’ailleurs occasionné de très très nombreux coups de soleil). Arrivés deux grosses heures plus tard, nous profitons de la pause de midi et changeons les rôles : Zwin pour les uns, vélos pour les autres.

Dans un souci d’équilibre et de nombre de vélos, quelques-uns d’entre nous, dont moi, ont manqué la visite et sont repartis pour un trajet retour toujours sous une magnifique météo (sana mens in corpore sano, méditez cette phrase). L’activité s’est parfaitement déroulée, exceptées les quelques blessures sans trop de gravité, et nous sommes arrivés, ma foi un peu sur les genoux (c’est une image, hein) à l’auberge pour quelques petites heures de temps libre. Après l’effort, le réconfort.

La soirée, entre resto et temps libre dans la ville de Bruges et à la fête foraine, a été plus qu’amusante et c’est la tête pleine de souvenirs que nous sommes allés nous coucher pour cette dernière nuit. Le lendemain, rebelote : lever et petit déjeuner, remballage des affaires et visite de l’historium. Encore un préjugé qui a été démenti, car si oui, il s’agissait d’un musée, il était tellement bien fait qu’on ne pouvait s’empêcher d’y faire attention.

Après la visite, dernier temps libre du voyage et retour en train toujours dans la bonne humeur, mais cette fois-ci sans Chokotoff’s.

Au final, ce que je retiendrai de ce voyage sera la bonne ambiance continue qui a caractérisé ces trois jours à la veille des examens, qui nous ont permis de nous décontracter avant les choses sérieuses. Car malgré les douches communes et les douches froides, je crois pouvoir dire que tout le monde a passé du bon temps. Et promis, la prochaine fois, je partirai avec moins d’aprioris.

Marius

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